La transmission du rituel du "SA" à Philippe Cougnot.
Ce Français a passé une quinzaine d’années au Tibet, au cours des décennies 60-70 (les fameuses sixties).
Profondément érudit, d’une intelligence rare, il pouvait expliquer la symbolique de la construction d’une cathédrale, développer son exposé vers les contrées célestes, les mondes parallèles, les différentes hiérarchies angéliques, en passant par la Tradition Celte, les courants telluriques ou l’organisation cosmique du corps humain…
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Au cours de ses pérégrinations, Philippe Cougnot fut, comme Alexandra David-Néel dans les années 20-30, initié à nombre de pratiques spirituelles, connecté à un taux vibratoire très élevé et, surtout, adombré par Sangyé Menla.
C’est la dernière branche du Bouddhisme Tibétain, la mystique, que Philippe Cougnot a beaucoup fréquentée.
Pour son retour en France, il demanda à ses instructeurs de lui transmettre un outil de purification le plus efficace possible et aisément assimilable par les Occidentaux, sans des années d’étude laborieuse de la langue Tibétaine.
C’est donc le SA que ses enseignants ont choisi. Ils l’ont aménagé afin d’englober l’énergie Occidentale et notre inconscient collectif.
Le Bouddhisme Tibétain, ayant déjà fusionné par le passé avec le Chamanisme Bön, était par nature suffisamment malléable. Pour les Maîtres de Philippe Cougnot il fut donc aisé d’incorporer notre vibration Occidentale à ce rituel.
De retour en France, Philippe Cougnot a largement pratiqué le rituel du SA et l’a transmis à quelques personnes qui ont perpétué cette magnifique Tradition proposée ici.
Phillippe Cougnot a écrit un livre splendide, "La violence faite à l'esprit", édité sous le pseudonyme "Sergui Thigou". Il y décrit certaines caractéristiques du système énergétique humain selon les conceptions Tibétaine et Egyptienne et leur importance sur la santé psychologique et spirituelle. Il insiste aussi sur les relations « humains incarnés-esprits errants ». Il parle très intelligemment des personnes multiples, ainsi que de Sigmund Freud, ses doutes et ses reniements envers sa propre pensée.
Sa démarche ouvre bien sûr à une autre conception de la société, à ce monde nouveau qui nous tend les bras aujourd’hui.
Cette approche, ainsi que le rayonnement de Philippe Cougnot, gênèrent tant les autorités françaises qu’il dut s’exiler en Belgique jusqu’à son départ pour les mondes célestes.
Paix à son âme et gratitude à lui !
"Pour errer de faconde en équilibre
J'ai le fruit de cette poussière rousse
Cette poussière-balancier
Que l'on retient sous la peau
En suspendant le mouvement
Dans le matin gris
Et le silence n'est qu'une pâle imitation"